Dans les premiers articles de cette série intitulée « 4 clefs pour apprivoiser l’argent »,
je vous recommandais de mettre des mots sur l’argent, de parler d’argent pour sortir du tabou et désamorcer les fantasmes.
Je vous encourageais aussi à sortir de la honte de ne pas en avoir assez ou de la culpabilité d’en avoir trop : si la pauvreté n’est pas une vertu, la richesse n’est pas un titre de gloire.
Enfin, je vous parlais de ces croyances qui nous empêchent d’accueillir l’argent. Des croyances dont, nous avons hérité et qui appartiennent plus sûrement à notre entourage qu’à nous-mêmes.
A ce propos, je vous encourage à aller jeter un œil aux commentaires laissés par les uns et les autres ; et en particulier celui de Claude, sur les croyances.
J’espère que leur lecture vous incitera d’ailleurs à commenter vous aussi l’un ou l’autre de ces articles.
Reste une dernière clef : celle qui consiste à dissocier l’argent du travail pour redonner à l’argent une place pleine et entière.
Travail et argent : Rien à voir !
Lorsque nous observons ce que nous faisons de notre temps quotidien, et ce qui fait l’objet de nos préoccupations quotidiennes, nous voyons que nous consacrons du temps :
- à notre foyer ou à notre famille ;
- à nos relations sociales ;
- à prendre soin de notre santé physique ou psychique (ce que l’on appelle le développement personnel ou spirituel)
- et bien sûr qu’une partie non négligeable de ce temps est consacré à une activité dite professionnelle.
C’est normal : c’est ce que nous avons été conditionné à faire depuis notre plus tendre enfance.
En allant à l’école (une activité « pré » professionnelle), en observant nos parents faire, en répondant à la question mille fois posée : « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? ».
Pour l’anecdote, c’est la question qu’une âme bien-pensante avait posé au fils d’une de mes amies, alors âgé d’une dizaine d’années.
Question à laquelle il répondit : millionnaire.
La partie la plus étonnante de cette histoire, c’est que sa mère, assez embarrassée, s’est dépêchée de lui signifier que « ce n’est pas un métier mon chéri ! »
Qu’en pensez-vous ?
S’occuper de ses finances : un métier en soi
S’occuper de ses finances – car c’est bien ce que font les millionnaires, quelle que soit la manière dont ils le sont devenus – n’est-ce pas un métier en soi ?
Robert Kiyosaki, auteur du fameux « Père Riche, Père Pauvre » (dont je vous recommande l’achat et la lecture), parle de votre deuxième métier. Celui qui vous rendra riche.
Je suis d’accord avec lui : plus vous consacrerez de temps à votre situation financière, plus vous vous donnerez des chances, non seulement d’apprivoiser l’argent, mais aussi de « devenir riche ».
A condition de savoir faire la différence entre « travailler » et « gagner de l’argent ».
Entre le travail (à savoir exercer une activité professionnelle, de type salarié ou entrepreneur) et l’argent.
Ce n’est pas en effet exactement la même chose. Si le travail est l’une des manières d’avoir de l’argent, ce n’est pas la seule.
Et faire l’amalgame peut être dangereux.
Notamment parce que nous pensons alors que nous nous occupons de notre situation financière pendant que nous travaillons … c’est faux !
Ce serait comme de prétendre s’occuper de sa santé pendant que l’on est au travail … faux … sauf pour les profs de gym, éventuellement.
A ce propos, les êtres humains ont la mémoire courte !
Car ce n’est qu’au XIXème et au XXème siècle que l’argent est devenu la contrepartie directe du travail.
Jusque-là, d’une part, le travail n’était pas la norme : l’artisan pratiquait son art ; le commerçant faisait du commerce ; le paysan cultivait et assurait sa subsistance ; le seigneur encaissait en échange de sa protection ; le prêtre priait pour le salut des âmes.
Certains oeuvraient (je préfère ce terme à celui de travailler) ; d’autres gagnaient de l’argent.
Au XIXème siècle est née une nouvelle notion, directement issue de la révolution industrielle : celle de « salariés ».
Qui ont appris à échanger leur temps de travail contre de l’argent.
Avantage immédiat : tout le monde avait entre ses mains la capacité de gagner de l’argent (puisque tous avaient du temps à leur disposition).
Inconvénient : le modèle « travail = argent » est vite devenu un modèle de pensée dominant, sinon unique, oblitérant la gestion financière.
A quoi bon se préoccuper de gérer son argent puisqu’il suffisait de travailler pour que l’argent rentre ?
Inutile d’insister sur le piège qu’a constitué cette liaison fatale entre le travail et l’argent, dans une période où le temps de travail n’est plus une ressource si recherchée, diminution de l’activité économie oblige.
Consacrez du temps à votre argent ! Voici la dernière clef.
Considérez votre situation financière comme une sphère de votre vie aussi essentielle à une « bonne vie » que votre santé.
C’est le plus sûr moyen d’apprivoiser l’argent.
Je donnerai trois pistes à ceux qui se demandent comment faire :
- Mon premier livre, « Prenez la responsabilité de vos finances », traite précisément de la meilleure manière de s’occuper de son argent.
- Il reste une place pour le stage Croyances et Permissions des 22 et 23 juillet …réservée pour celui ou celle qui se sent fortement heurté (e) par le fait que l’on puisse gagner de l’argent autrement qu’à la sueur de son front.
Et comme il s’agit de la dernière place, je maintiens, pour quelques jours encore, le tarif préférentiel du mois de juin (327 €uros).
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