Savez-vous quand il faut persévérer et quand il faut abandonner ? Faites-vous la différence entre l’obstination et la persévérance ?
Comment interpréter les difficultés d’un projet ?
Un grain de sable dans un projet et il est facile d’y voir un “signe du destin” ; d’en conclure que “Ce projet n’est pas fait pour moi” ou que “si ça résiste c’est que je ne suis pas aligné (e)”.
Ce sont des choses que j’entends régulièrement.
Une deuxième manière d’interpréter les choses, c’est de se dire que les lenteurs, les problèmes mis sur notre route sont là pour tester notre motivation. Les résistances sont autant de signes que l’on est sur le bon chemin.
Ou bien, troisième façon de considérer les choses, on peut se dire que dans tout projet d’ampleur il y a des bugs. Que c’est plus que normal de faire face à des difficultés…
Je ne compte pas le nombre de projets que je n’aurais pas mené à terme si je m’étais arrêtée à la première résistance :
- mon premier achat immobilier parisien… Le crédit n’était pas gagné, loin de là https://www.instagram.com/p/Cxry5ndN6Ue/
- l’achat de ma résidence secondaire à la campagne : les granges étaient certes à réhabiliter pour en faire des gîtes mais il n’était pas prévu que l’ensemble du toit de l’une d’elles soit à refaire entièrement
- Sans parler de mon dernier achat… Dont la vente a été longue et compliquée. Je vous raconte.
Une vente longue et compliquée…
J’ai visité le futur “manoir de la Vallée du Lys” en septembre 2021 et fait une offre d’achat en novembre.
Comme l’acheteur était un institutionnel, je savais que la vente serait longue et compliquée… Mais quand même, je n’avais pas imaginé à ce point !
Mon offre d’achat était basse par rapport au prix proposé par le vendeur (-180 000 euros, soit 25% du prix de vente) et on aurait pu imaginer un refus ou une contre-proposition…
Absolument pas. L’offre a été acceptée immédiatement à l’échelon local du vendeur institutionnel. Mais plus il y a d’échelons et plus c’est long !
Nous devions signer la promesse de vente en janvier 2022… En mars, nous y étions encore.
Les diagnostics n’étaient pas faits ; le vendeur ne donnait pas de nouvelles sauf à insister au dernier moment pour que la promesse soit rédigée par le notaire et non l’agence (qui avait déjà fait son travail)… Et je voyais bien que mon projet d’ouvrir ce futur gîte de groupe à l’été 2022 était en train de tomber à l’eau !
Sans compter la hausse des taux, les artisans débordés qui ne seraient plus disponibles pour réaliser les travaux, la hausse des prix des matières premières…
La seule bonne nouvelle de cette affaire : les délais imposés par mon vendeur étaient si longs que j’ai fini par avoir mon crédit avant même la signature de la promesse de vente !
Obstination ou raison ?
Mais j’étais de plus en plus mal avec cet achat… Ne sachant pas quand la vente définitive aurait lieu (un an plus tard peut être ?) ni même si elle aurait bien lieu parce que certains pontes haut placés chez mon vendeur se demandaient encore s’ils voulaient vendre ou non !
J’aurais pu dire “stop ; j’arrête tout ! ; tant pis pour le temps déjà investi” mais le projet restait rentable, avec un magnifique potentiel, la maison bien placée et très inspirante en matière de décoration.
Ce que j’ai fait va peut-être vous surprendre… Ça a en tout cas surpris l’agence immobilière, le courtier… Et le vendeur ! J’ai demandé une baisse du prix de 35 000 euros supplémentaires.
Offre que le vendeur a finalement acceptée (après être passé par la phase “faché”, faut pas se leurrer !).
Je ne vous conseille pas pareille négociation de dernière minute… Mais c’était la seule manière que j’ai trouvée pour mettre fin à la dérive du temps !
J’arrête là mais sachez que jusqu’à la fin, je me suis demandé si cette vente aurait bien lieu.
Il valait mieux parce que, pour tenir compte des délais à rallonge dans la fabrication des fenêtres, j’avais signé, le lendemain de la signature de la promesse de vente, un devis de 50 000 euros pour des fenêtres sur mesure qui me seraient gentiment restées sur les bras si je n’avais pas finalisé la vente !!
Persévérer ou Abandonner : Les risques du métier ?!
Aucun de mes projets ne s’est passé sans encombre.
Si j’avais dû me servir du moindre grain de sable pour reculer ou arrêter, je n’en serais pas là où j’en suis. J’en serais… nulle part ! J’en serais encore à rechercher le projet qui se déroule sans accroc.
Comment traitez-vous les impondérables ?
Excuses pour arrêter ? Motivation pour continuer ? Éléments de complication inévitables ?
Comment savez-vous quand il faut persévérer et quand il faut abandonner ?
Venez m’en parler en commentaire de cet article !
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PS : Cela fait plusieurs semaines que j’évite le sujet mais vous êtes de plus en plus nombreux à me demander si les portes de ma formation Richesse & Liberté allaient rouvrir cette année…
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