La dernière fois que je vous ai parlé de mes investissements immobiliers, j’avais visité plusieurs maisons
dans la vallée de la Loire, dont une maison qui m’intéressait particulièrement mais que je ne pouvais pas acheter
sans faire venir d’abord un « expert humidité » (trop forte odeur d’humidité dans la maison).
Voir l’article intitulé L’évolution du marché immobilier.
Puisqu’un expert indépendant de ce type coûte quelques milliers d’euros, j’ai confié à l’agent immobilier qui m’avait fait visiter la tâche délicate d’approcher les propriétaires pour une première négociation : inutile en effet d’investir 2 000 €uros si c’est pour s’entendre dire finalement que les propriétaires ne sont pas prêts à lâcher sur le prix annoncé.
Quelques quinze jours plus tard, l’agent immobilier revenait vers moi : le prix de la maison avait potentiellement diminué
de 85 000 €uros. Pas si mal. Je vous rappelle que j’avais en vu une baisse de prix de 100 000 €uros … et pour moi, la négociation n’avait « même pas commencé ».
Anecdote à ce sujet – et enseignement à garder en tête quand il s’agit de négocier dans l’immobilier :
J’avais commencé, lors de ma première visite du bien, à parler à l’agent immobilier d’une possible négociation … justifiée notamment par le prix des travaux.
Voici quelle avait été la teneur de notre échange (dans la voiture, en revenant de la visite … toujours un moment propice pour discuter !)
Moi : je trouve le prix un peu excessif … d’autant qu’il y en a bien pour 150 000 euros de travaux !
Lui : Vous n’allez quand même pas me demander une négociation de 150 000 euros !!
Moi : 150 000, non, mais peut être un bon 100 000 euros.
Lui : Ca ne passera jamais !
Au final, si j’étais allée au bout de la négociation, je pense que j’aurais obtenu ce que l’agent immobilier imaginait comme impossible.
Moralité : ne tenez pas compte de l’opinion de vos interlocuteurs (agent immobilier, notaire, banquier ou autre).
Même un notaire, un banquier ou un agent immobilier (tout « spécialistes qu’ils soient de l’argent ou de l’immobilier) émettent souvent des opinions reposant seulement sur leurs croyances et leurs a-priori.
Seuls les éléments d’information sont à prendre !
Sauf que le temps étant passé par là, et quelques autres visites plus tard, je n’étais plus autant que ça intéressée par cette maison.
Qui non seulement présentait un problème d’humidité mais dont les énergies ne me semblaient pas totalement favorables.
Finalement, j’ai renoncé à cet achat à cet endroit là … malgré le prix devenu potentiellement attractif !
J’ai donc repris mon bâton de pélerin et visité d’autres choses.
L’intérêt d’augmenter le nombre des visites, c’est qu’avec le temps vos critères s’affinent.
Jusqu’à ce que tous les biens visités répondent « parfaitement » (ou presque) au cahier des charges.
Cela donne le choix (éventuellement) mais aussi des points de repère.
Ma préférence aujourd’hui :
Une maison située près de Tours. A la campagne mais pas isolée.
Un bâtiment principal et des bâtiments secondaires pour y faire des gites.
Ce que je voulais en fin de compte.
Voici quelques photos
Mais la vente n’est pas faite !
Cette propriété a été « réservée » par un acheteur depuis 2 mois déjà, qui n’a pas confirmé jusqu’ici.
S’il confirme début 2015 … tant pis !
S’il ne confirme pas … ma proposition sera peut être acceptée.
A votre avis, la proposition que je dois faire doit-elle être égale à celle de l’autre acheteur ?
Plus élevée ou moins élévée ?
Que feriez-vous à ma place ?
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