En matière d’argent et de Liberté Financière, il y a une peur qui revient très souvent : la peur de manquer. Découvrons ensemble les différents visages du manque.
La chose la plus difficile, quand on cherche à améliorer sa relation à l’argent et sa situation financière, c’est d’être au clair sur sa peur de manquer. Car tant que cette peur existe, tant qu’on ne travaille pas, jour après jour, pour qu’elle disparaisse ou s’atténue, elle vous empêchera d’accéder à la véritable richesse. Saine et non obsessionnelle.
Le manque a de multiples visages. En voici quelques-uns, que vous reconnaitrez chez vous ou chez les autres.
La radinerie
Commençons par la radinerie (ou l’avarice). La peur de manquer inciterait à dépenser le moins possible. À compter le moindre centime. Pour celui ou celle qui vit avec la peur du manque, un sou est un sou. Il ne dépense pas pour les autres ; il ne dépense pas pour lui-même. Se faire plaisir est exclu de son vocabulaire.
Attention cependant à ne pas confondre la peur de manquer et le fait de manquer.
La première correspond à un état psychologique, qui n’a rien à voir avec la situation réelle. On peut vivre la peur de manquer alors même qu’on est richissime. On en sera perçu par l’extérieur comme encore plus radin, avare, grippe-sou, etc.
Le fait de manquer par contre est une réalité que certains vivent au quotidien. Dans ce contexte, eux aussi comptent leurs sous et c’est normal – et même recommandé ! En effet, ils en ont peu.
Cette « radinerie » pourra également se présenter sous le masque de l’accumulation. Accumuler pour ne pas sentir la peur de manquer. Avoir trop par peur de ne pas avoir assez.
On peut accumuler des objets, des conquêtes, des vêtements, des activités, de l’argent…
Avoir trop, c’est l’autre face de la pièce « pas assez ».
Faire du stock « au cas où » :
Acheter en gros et avoir dans ses placards des réserves de papiers toilette ou de shampooing pour les 6 prochains mois…deux exemples, parmi d’autres, de la peur de manquer.
Bien sûr tout ceci n’est que des manifestations extérieures d’un état intérieur d’angoisse, de stress, de peur ou de méfiance vis-à-vis des autres.
La méfiance :
La méfiance est aussi l’un des visages du manque. La personne qui a peur de manquer devient vite méfiante vis-à-vis de tous, particulièrement quand il s’agit d’argent. Elle va être suspicieuse vis-à-vis des personnes avec lesquelles elle sera en relation professionnelle (et parfois personnelle) : vont-elles l’arnaquer ? cherchent-elles à l’exploiter ?
Difficile pour elle de croire à la générosité du monde… et sa méfiance envers son entourage va vite se retourner contre elle, la méfiance des uns amenant la méfiance des autres.
La recherche constante de gains :
Dernier aspect de la peur de manquer, et pour moi le visage du manque le plus désagréable à voir – et à vivre – pour les autres, la recherche constante de gains.
Si le monde est susceptible de vous arnaquer, si les gens ne pensent qu’à « se faire de l’argent sur votre dos », si telle est votre vision du monde, vous allez rapidement oublier, vous aussi, toute générosité.
La peur du manque conduit souvent à tout tarifer : un salarié partira à l’heure juste, sans travailler une minute de plus (sans être payé). Un prestataire facturera la moindre prestation et cherchera encore et toujours à facturer plus. Quand la facturation au forfait lui sera impossible : trop de risque de ne pas s’y retrouver et de « se faire avoir » (alors qu’un forfait est souvent plus avantageux).
Voici donc quelques-uns des visages du manque. En avez-vous repéré d’autres ? Avez-vous pensé à certaines personnes de votre entourage – ou à vous-même – à la lecture de cet hedbo ?
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