Dès que j’ai commencé à m’intéresser à la liberté financière, j’ai tout de suite compris qu’internet était une des voies royales pour y accéder.
Pourquoi ?
Parce que si l’argent est fait pour circuler … Internet est l’autoroute sur
laquelle il peut circuler sans limitation de vitesse !
Néanmoins, il y a un pas (et souvent un pas de géant !) entre l’intention et la réalisation.
Bien qu’ayant l’intuition forte qu’Internet était l’une des voies vers la liberté financière, je n’avais encore que très timidement mis les pieds dans cet univers (un blog institutionnel me permettant de transmettre à mes clients les dates de mes conférences ou de mes formations) lorsque j’ai assisté à mon premier vrai séminaire de « marketing internet ».
Souvenir, souvenir !
C’était un séminaire d’une journée, en mai 2009 si ma mémoire est bonne.
Organisé dans un hôtel un peu chic d’une banlieue un peu éloignée et non moins fréquentée : Marne la Vallée.
J’y avais été conviée par une amie (bien plus à la pointe que moi concernant internet et ses débouchés financiers) sans savoir du tout où je mettais les pieds.
Nous étions une cinquantaine de personnes dans la salle dont je ne garde qu’un lointain souvenir : âges divers, plus d’hommes que de femmes … Des participants qui ne me semblaient pas beaucoup plus avancés que moi côté
marketing internet, des néophytes venus là pour en savoir plus, pour apprendre les secrets, dans l’espoir de pouvoir rapidement gagner de l’argent grâce à ce « système magique ».
Ce dont je me souviens parfaitement, par contre, c’est du formateur.
25 ans, style décontracté, expert dans son domaine … et millionnaire !
De quoi se sentir passablement attardée – j’avais alors une quarantaine d’année – et encore beaucoup à apprendre ! Qu’avais-je bien pu faire de toutes ces années pendant que ce monsieur lançait projet après projet sur internet ?
Cela me semble aujourd’hui presque surréaliste bien sûr, mais c’était la première fois que
j’entendais des mots tels que « page de capture » ; « lettre de vente » ; « auto-répondeur » ; « partenaires » ; « taux de conversion » ou « générateur de mots clefs ».
Autant de concepts et de mots totalement inconnus de moi avant ce jour.
J’ai sûrement compris ce jour-là un peu de ce que ressentirait un dinosaure atterrissant brusquement sur un quai du RER
parisien à l’heure de pointe !
Outre ces mots merveilleux qui m’ouvraient un champ d’investigation encore inconnu de moi, je suis repartie de
cette journée avec quelques certitudes :
La première : je n’avais plus de temps à perdre.
Puisque j’avais depuis quelques temps déjà défini mon positionnement – être celle qui ouvrirait aux apprentis millionnaires les portes de la liberté financière, en leur apprenant les bases d’une richesse légère et connectée – il était plus que temps que j’ajoute internet à ma panoplie d’outils. Pour mon usage personnel d’abord, mais aussi pour le plus grand bénéfice de mes clients.
Notre formateur d’un jour avait su nous faire rire en racontant que « si vous ne le faites pas, un autre le fera à votre place. Et l’autre, moi, je ne l’aime pas ! ».
Et c’est ce qui me pendait au nez si je continuais à reculer sans fin mon entrée dans le monde d’internet. Faute de temps principalement mais aussi faute du savoir-faire parfait !
Deuxième certitude : pas question de gagner quelques euros par mois à coup de publicité Adsense.
L’enjeu n’était pas assez motivant pour que je me lance. Et je n’avais effectivement qu’assez peu de temps à consacrer à mon business internet, étant par ailleurs occupée à développer mon business « dans la vraie vie ».
Pour tout dire, l’affiliation me semblait encore un peu trop obscure pour que je me lance – et compte tenu de mon parcours, la solution de « facilité » consistait plutôt à lancer mon propre produit.
Troisième et dernière certitude : je n’arriverais à me lancer sur Internet qu’en mettant de côté mon penchant
naturel à la perfectionnite.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette maladie – les bienheureux ! – il s’agit d’une inflammation du perfectionnisme qui conduit généralement les personnes qui en sont porteuses à l’impossibilité d’agir tant que les choses ne sont pas parfaites … les symptômes de cette maladie sont en particulier : les nœuds dans le cerveau, les angoisses (nocturnes de préférence), beaucoup d’énergie investie à produire et un immobilisme plus ou moins total.
Donc, j’avais bien compris de ma première journée d’immersion dans l’univers d’internet qu’il ne s’agissait pas d’avoir le plus beau produit du monde mais d’avoir un produit qui se vende !
Forte de ces trois décisions :
- Agir immédiatement
- Créer mon produit
- Oublier la perfection
je m’empressais, dès le lendemain, de m’abonner à mon auto-répondeur préféré (Getresponse pour ne pas le nommer …
Aweber étant encore un poil compliqué pour moi à l’époque) et de créer mon premier formulaire de capture, que j’intégrais à mon blog existant.
Avec à la clef un cadeau (« mes 7 conseils de prospérité ») que je trouve d’ailleurs toujours assez pertinent quelques 3 ans plus tard.
Quelques semaines plus tard, remarquez bien que je n’avais toujours pas gagné un seul €uro grâce à mon blog ! Mais
je commençais à engranger les adresses mail qui constitueraient bientôt ma première mailing liste ! Et j’étais assez fière de moi.
Moins par l’étendu de mes résultats que par tout ce que j’avais appris en si peu de temps !
Quant à mes résultats financiers, ils auraient difficilement pu être positifs puisque je n’avais toujours pas de produit à proposer.
Heureusement, nous approchions de l’été. Et de la période dite des « grandes vacances », où je dispose,
comme la plupart d’entre vous, de plus de temps, l’ensemble de l’activité économique française tournant au ralenti, les clients partant en vacances,
etc.
Je me suis dit, alors, qu’il était plus que temps que je me mette à ce projet qui me trottait dans la tête depuis
si longtemps : à savoir, écrire un livre.
Le sujet était évident : ce serait l’apprentissage de la richesse et de la liberté financière.
Le mode de commercialisation (qui m’avait longtemps bloqué) était désormais clair : ce serait un ebook que je proposerais à ma mailing liste. Nous étions en 2009 et le kindle n’en était qu’à ses débuts !
Quant au temps nécessaire pour écrire, et bien, un peu de discipline estivale (levée tous les jours à 5 heures du mat ; deux ou trois tranches de travail par jour) me permettrait d’abattre pendant l’été le plus gros du travail.
J’avais acheté un ebook sur « comment écrire un ebook » – un investissement que je n’ai jamais regretté d’ailleurs ! … c’était partie pour une nouvelle aventure marketing et littéraire.
A l’issue des vacances, je disposais non pas d’un mais de trois ebooks, que je pouvais proposer à mes clients sous
le titre « Le secret de l’Argent – Mode d’emploi pour futurs millionnaires ».
Restait à les vendre … ce que j’ai fait … assez timidement en définitive.
Un peu par manque de temps ; un peu par stratégie (il est parfois plus intéressant de viser le moyen terme,
quitte à renoncer momentanément à quelque profit … et c’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion d’avoir les deux premiers volumes du Secret de l’Argent publiés aux Editions Jouvence) ; un peu parce que, une fois ma mailing liste constituée, il était aussi « facile » de lui vendre mes séminaires qu’un ebook.
Conclusion ?
Le plus dur a certainement été de me lancer. D’entrer dans la logique du marketing internet et de faire le nécessaire pour créer ma liste.
Le fait d’avoir une activité en « live » à côté de mon activité internet est une spécificité à laquelle je tiens mais qui n’a pas eu que des avantages : moins de temps pour l’une et l’autre des activités et donc un
développement de mon activité internet un peu plus long que prévu.
Grâce aux ebooks, puis au programme en ligne Richesse et Liberté, je peux dire aujourd’hui que la part de mon activité découlant directement d’internet représente une place de plus en plus importante dans mon chiffre d’affaires. Mais
nourrit également mon activité off line : conférences, séminaires ou programmes VIP.
Ce qui me pose d’ailleurs un sérieux problème pour calculer la rentabilité de ma liste : probablement 20 €uros par abonné en 2010-2011 ; 40 €uros en 2011-2012 et si tout va bien un peu plus en 2012-2013 ! – mais me permet de grandir tous les jours un peu plus dans le monde virtuel et le monde réel.
Et après tout, qu’est-ce qui compte le plus ?
Compter ou se développer ?
Nathalie Cariou
Experte financier
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