Depuis quelques jours, je suis au premier rang, spectatrice amusée, d’une nouvelle querelle opposant les Anciens et les Modernes, suite à un article paru sur un blog on ne peut plus sérieux consacré aux investissements et à la gestion de patrimoine.
L’article s’intitule : « La catastrophe annoncée du cash flow positif ».
L’auteur y dénonce les risques encourus par des néo investisseurs qui rêvent d’immobilier locatif à haut rendement – quand les vrais pros de l’immobilier et de l’investissement se plaignent des perturbations que cela occasionne sur certains marchés immobiliers.
L’article, qui met en garde contre des risques trop grands, n’est d’ailleurs pas sans intérêt.
Mais le plus intéressant est dans les commentaires :
- « Les vrais pros de l’immobilier » (pour citer l’auteur de l’article) se réjouissent d’avance de la chute annoncée de ces nouveaux investisseurs :
L’investissement est une affaire sérieuse, que Diable, qu’on ne peut pas mettre entre les mains d’inconscients qui rêvent de transformer leur situation financière !
Il est normal qu’un investissement rapporte peu – ou pas – et offre un cash flow négatif.
Qu’il rapporte dans 20 ans, d’accord… mais pas tout de suite. Ce serait trop facile !
- Et si certains de ces jeunes inconscients protestent qu’ils ont réalisé plusieurs opérations rémunératrices, sans risque excessif… ca doit être une exception que personne ne pourra reproduire.
De quelle partie êtes vous le plus proche ?
- De ceux qui pensent que l’immobilier est avant tout patrimonial, qu’il ne rapporte pas, que les locataires des immeubles « pas cher » sont insolvables et que la colocation (immobilier à haut rendement) ne va pas tarder à disparaître, suivant de près la location courte durée sinistrée par la crise sanitaire ?
- Ou faites-vous partie de ceux qui ont envie de croire à l’immobilier à haut rendement et ne demande qu’à apprendre pour éviter les erreurs de débutant tout en obtenant un cash flow positif ?
Ce n’est peut être pas vos croyances qui sont le plus important – mais ce qu’elles impliquent.
Dans le premier cas, elles vous amèneront inévitablement à ne rien faire.
Pourquoi investir quand on part perdant ? Quand on attend une rentabilité tellement faible qu’elle deviendra négative au moindre incident de parcours ? Quand on est réticent à prendre le moindre risque ?
C’est un monde où seuls les « riches » peuvent investir… et c’est un monde dont je ne veux pas.
Dans l’autre cas, vous irez de l’avant.
A la recherche d’informations d’abord, puis de « bonnes affaires ».
Vous accepterez de mettre de l’énergie pour que vos rêves deviennent réalité… et regardez le monde avec des yeux d’investisseurs, quelle que soit votre situation d’origine.
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