Allocation d’actifs : bonne ou mauvaise idée en période de décroissance ?
Les temps changent… Nous avons vécu ses dernières années avec une inflation quasi nulle (évoluant plutôt à la baisse qu’à la hausse) et une croissance en légère augmentation d’une année sur l’autre – sauf en 2020 bien entendu.
Et nous avons eu tendance à considérer que ces circonstances exceptionnelles dureraient ad vitam aeternam. Jusqu’à ce que l’inflation reparte à la hausse !
Or la croissance et l’inflation sont deux indicateurs importants pour décider de là où vous devriez investir votre argent. Ce que l’on appelle l’allocation d’actifs.
L’un de mes formateurs, lorsque j’ai passé mon diplôme de Conseiller en Gestion de Patrimoine, avait cette formule édifiante :
“Lorsque la croissance diminue et l’inflation diminue, la question n’est pas de savoir si tel fond (fond commun de placement) performe mieux que tel autre. Parce que tous les fonds vont plonger. La solution, c’est de sortir du marché des actions !”.
Allocation d’actifs en période difficile : oui ou non ?
En période de croissance, avec ou sans inflation, le marché des actions sera l’un des rois des investissements rentables.
En période de décroissance, selon que l’inflation augmente ou diminue, on s’intéressera aux obligations ou aux produits monétaires.
On les aurait presque oublié tellement les circonstances économiques d’hier en faisaient autant de voies sans issue.
Une bonne allocation d’actifs demande donc de surveiller deux critères en particulier :
- l’évolution de l’inflation
- et l’évolution de la croissance.
Et d’anticiper cette évolution sur les mois et années à venir. En s’aidant par exemple des chiffres de l’OCDE qui publie régulièrement ses prévisions.
Et la prise de risque ?
Elle tiendra compte également du positionnement intrinsèque de l’investisseur :
- est-il à la recherche de performance ?
- est-il prêt à supporter la volatilité des actifs dont la performance est plus importante ?
On note en effet généralement une corrélation entre la performance et la volatilité.
La performance augmente en même temps que la volatilité.
Les actions des petites capitalisations boursières par exemple ont des performances supérieures aux actions françaises de grosses entreprises. Mais elles sont aussi plus volatiles : plus de hauts et de bas !
L’allocation d’actifs consistera donc à trouver le bon mix entre toutes les classes d’actifs pour obtenir la rentabilité souhaitée – en gardant un seuil de volatilité (ou de risque) tolérable pour vous.
Car chacun, en matière de risque, a sa propre tolérance.
Dites moi dans les commentaires ci-dessous quelle est votre tolérance au risque ?
Comment vous situez-vous personnellement par rapport à l’idée d’investir dans des investissements plus risqués – mais potentiellement plus rentables ?
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