Liberté financière : démarrer à partir de rien
Il y a deux états sur lesquels il faut travailler si vous voulez créer votre liberté financière :
- Votre état d’esprit
- Votre état financier
Travaillez sur l’un ET l’autre et vous aurez fait l’essentiel du chemin !
Le reste n’est qu’une conséquence et ne sera pas le plus difficile.
Travailler sur l’un en oubliant l’autre ?
Vous pourriez vous retrouver dans une situation où tout est débloqué à l’intérieur mais où vos finances ne vous permettent pas d’avancer. Frustrant !
Vous avez desserré le frein à main mais oublié de mettre de l’essence dans la voiture !
Ou vous auriez une situation financière qui vous permet d’investir, et donc de faire évoluer de manière très significative vos finances – parfois sans vous en rendre compte, ou en refusant d’y croire ou encore en étant trop parasité par la peur de manquer pour vous lancer !
Les voyants sont au vert et vous ne le savez pas !
Dans cet hebdo, nous allons parler de l’état d’esprit.
La semaine prochaine, nous parlerons de vos états financiers.
A quoi devez-vous penser pour démarrer…
Qu’est-ce que l’état d’esprit ?
Je rassemble sous ce terme tout ce qui se passe à l’intérieur de votre tête…
- Votre manière d’envisager la vie, l’argent ou vos propres capacités… ce que vous retrouverez le plus souvent identifié sous le terme de « croyances » (sur vous, sur le monde, sur l’argent, sur les autres).
Un exemple de croyance sur vous ?
Je suis capable (ou incapable) – Je sais gérer mon argent (ou l’argent me file entre les doigts)
Un exemple de croyance sur le monde ?
Certains sont privilégiés ; d’autres non et il n’y a rien à y faire (ou au contraire : quelles que soient les cartes que l’on m’a données, je peux en changer !)
Un exemple de croyance sur l’argent ?
L’argent ne faisant pas le bonheur, inutile de s’y intéresser (ou bien l’argent est outil qu’il est essentiel de maîtriser)
Un exemple de croyance sur les autres ?
Les riches devraient contribuer davantage (ou au contraire : les riches n’ont pas la responsabilité de guérir tous les maux du monde)
- Vos connaissances : je ne compte plus le nombre de personnes qui viennent me trouver en me disant « Je n’y connais rien » ou « je n’y comprends rien ».
J’aime utiliser l’image d’une langue étrangère.
Vous vivez en France et ne voyagez jamais… vous ne parlez pas anglais… ce n’est peut-être pas si grave. Vous pouvez continuer à dire « je ne comprends rien” aux Anglais que vous croisez. Après tout, ils sont « sur vos terres »).
Mais si vous déménagez aux Etats-Unis ou en Angleterre, pourrez-vous continuer à ne rien y comprendre et à ne rien y connaître ?
Nous vivons tous en « terre d’argent »… une terre où nous nous devons de parler le langage de l’argent. Et où une partie de la population continue à dire « je n’y comprends / connais rien » en se plaignant de ne pas être servie à égalité avec les autres.
Imaginez ce que vous allez manger dans un restaurant américain si vous ne savez pas passer la commande…
Pourquoi travailler son état d’esprit ?
Le monde est ce qu’il est. Il offre des opportunités magnifiques – mais il offre aussi son lot de difficultés.
Ce qui change, c’est la manière dont nous le percevons, la manière dont nous faisons face aux difficultés, où nous attrapons les opportunités quand elles se présentent.
Pour cela, un certain nombre de changements s’imposent :
- S’intéresser à l’argent, à l’économie, aux investissements, à la fiscalité ; être curieux d’apprendre et de maîtriser le sujet – au lieu de laisser les autres s’en occuper pour vous (généralement dans leur intérêt… pas le vôtre !) ;
- Basculer de « j’aimerais bien être riche » à “je prends le taureau par les cornes et j’y consacre du temps” ;
- Être confiant qu’il existe des possibilités de s’enrichir – pour qui le veut bien – plutôt que de se résigner à une situation qui ne nous convient pas ;
- Admettre que ces opportunités ne sont pas exclusivement réservées à quelques-uns – mais bien ouvertes à tous ;
- Sortir d’un système où votre entreprise (ou l’état) sont responsables de votre revenu pour basculer dans un système où VOUS êtes responsable de votre situation financière ;
- Accepter de prendre des risques plutôt que de rester figé sur « la sécurité à tout prix ».
Tout ceci demande du travail et du temps.
Pour se remettre en question et pour accumuler les connaissances indispensables.
Car nos habitudes financières trouvent souvent leur racine dans notre histoire et notre histoire familiale
Et les remettre en question n’est pas toujours de tout repos tellement nous aimons, nous êtres humains, les habitudes qui nous rassurent !
Une fois ce travail effectué, vous serez prêt pour le deuxième axe à travailler : j’ai nommé la préparation de la situation financière qui vous permettra d’investir.
Ce sera le sujet de notre article de dimanche prochain !
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez travailler simultanément sur ces deux axes. Et c’est autant de temps gagné !
En attendant, où en est votre état d’esprit ?
N’hésitez pas à me l’indiquer en répondant directement ici ou en m’écrivant par message privé sur instagram
PS : Vous aurez 4 éléments à regarder – et à soigner – du point de vue financier… Savez-vous lesquels ?
Mmm très intéressant , pas toujours évident de garder un état d’esprit au beau fixe quand les finances ne le sont pas ou qu on ne voit pas comment avancer malgré de petites rentrées
Et c’est toujours l’esprit qui guide…
Merci beaucoup Nathalie.
J’y réfléchis. Je suis intéressée par vos le contenu de os messages.
A bientôt
Monique
Bonsoir Nathalie, Merci pour cet article intéressant. Je pars de rien ou presque. Je suis salariée ( infirmière) et j’aime beaucoup mon travail, divorcée, je fais des heures sup afin de mettre un peu de côté et dès que j’ai un peu, j’investis dans la maison : refaire une pièce, isoler, entretenir le jardin … Néanmoins, l’argent m’intéresse et j’aimerais en gagner plus pour devoir compter moins… Je fais des démarches en ce sens ( postuler ailleurs) mais pour le moment, c’est le statu quo. Vos conseils en matière de finances sont pertinents et inspirants même pour une personne qui possède peu. Alors, merci !